Retour sur l'Armory Show, foire emblématique à New York

Chers clients et partenaires,

Cette semaine, l’équipe Met Advisory a eu le privilège d’assister à l'Armory Show de New York, un événement incontournable du calendrier artistique mondial. C'est un rendez-vous majeur pour le marché de l'art et une véritable « première de classe » pour le cycle annuel des foires et des enchères aux États-Unis. Je souhaite partager avec vous mes observations sur l’état actuel du marché de l'art et les artistes émergents qui méritent votre attention.

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Un Marché en Transition

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L'Armory Show marque souvent le début de la saison des grandes foires et enchères aux États-Unis. Malgré une période récente marquée par une certaine appréhension liée à des facteurs économiques et politiques étrangers au marché de l’art – taux d'intérêt élevés, incertitudes liées aux élections et crises internationales – l'optimisme était palpable lors de la preview VIP de cette année. En effet, la première journée de la foire a apporté un bel espoir aux acteurs. Les ventes ont été vigoureuses, montrant une reprise significative dans un climat autrement morose.

Les galeries ont vendu des œuvres de manière impressionnante, notamment la galerie Tang qui est parvenue à céder pour près de 450 000$ une œuvre du génial et subversif artiste chinois Ai Weiwei. Ces ventes ont redonné confiance au marché, offrant un contraste rafraîchissant avec les résultats tièdes des enchères de mai.

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Une Reprise Prometteuse

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Les résultats de cette première journée montrent une dynamique intéressante, avec des ventes allant de l'art émergent à des œuvres de collectionneurs confirmés. Christine A. Berry, propriétaire de la Berry Campbell Gallery, a observé que malgré une tendance générale à la prudence, « le marché reste résilient ».

Cette tendance est renforcée par la présence d'acheteurs prêts à investir dans des œuvres qui offrent une valeur perçue, même si le marché semble plus sélectif. Les ventes ont été variées, allant de petites œuvres accessibles à des pièces plus coûteuses, indiquant une volonté continue d’investir dans l’art, malgré les incertitudes économiques.

Et les acteurs français ont connu un grand succès à New-York. La Galerie Templon a enregistré de très belles ventes dont les acheteurs provenaient du monde entier. Les ventes comprenaient une grande peinture d’Alioune Diagne (qui représente le Sénégal à la Biennale de Venise) à un musée américain, pour 94 000 $, ainsi qu'une sculpture par l'artiste japonais Chiharu Shiota pour 111 000 $.

Concernant les noms prestigieux, la galerie DAG a dédié l’ensemble de son stand à une rétrospective de Natvar Bhavsar, exposant plus de 20 œuvres représentant cinq décennies de la carrière de l’artiste. Bhavsar, qui a célébré ses 90 ans il y a quelques mois, continue de créer chaque jour dans son atelier new-yorkais. Arrivé à New York en 1965, il a acquis une renommée aux côtés d’autres figures emblématiques de l’Expressionnisme abstrait.

De son côté, Spinello Projects de Miami est la seule galerie à avoir annoncé jeudi la vente totale de son stand, avec les peintures de paysages de l’artiste portoricain Esaí Alfredo se vendant entre 9 000 $ et 35 000 $. Parmi les acheteurs figurent la Jasketa Foundation à Jeffersonville et le Pérez Art Museum Miami.

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Des Artistes à Suivre

L’Armory Show a également été l’occasion de découvrir de nouveaux talents qui promettent de marquer le marché. Parmi eux, Luisiana Mera, jeune artiste panaméenne installée à New York. Dans un hyper-réalisme troublant, elle reproduit des images de son enfance (gâteau, ballons Mickey) en noir et blanc qui donne une certaine nostalogie à l’ensemble. L’excellente galerie londonienne Pippy Houldsworth a présenté des œuvres des artistes très demandées Angela Heisch et Zoë Buckman, respectivement vendues pour 75 000 $ et 50 000 $. Les Roberts Projects de Los Angeles ont vendu une œuvre de Daniel Crews-Chubb pour 85 000 $ et une autre de Lenz Geerk pour 75 000 $.

Or les murs de la foire, la ville a été le théâtre de l’ouverture de très nombreuses expositions de galeries dans les quartiers de Chelsea et Soho. À Soho la galerie Charles Moffett a consacré une rétrospective à l’artiste coréenne Julia Jo dont les tableaux abstraits énergiques et chatoyants reflètent à merveille l’intensité de la ville de New York. L’artiste français Alexandre Lenoir, installé à Brooklyn, a été mis à l’honneur par la galerie Almine Rech lors d’un show absolument bouleversant, d’une poésie rare. Ses œuvres se vendent entre 60 000 et 80 000 $.

Conclusion

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L'Armory Show de cette année a révélé une vitalité renouvelée dans le marché de l’art, malgré un environnement économique et politique incertain. Les ventes vigoureuses et l’enthousiasme des acheteurs sont des signes positifs pour la saison à venir. En tant que conseiller en art, je reste convaincu que c’est le moment idéal pour investir dans des œuvres de qualité et pour explorer de nouvelles opportunités.

Je suis également ravi de vous annoncer que nous aurons la chance d’accueillir, le mois prochain à Paris, la plus grande foire d’art contemporain au monde : Art Basel. Cette foire promet d'être un événement riche et captivant. Je serai heureux de vous accompagner durant cet événement prestigieux et de vous aider à découvrir les nombreuses opportunités qu'il offre.

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